Mai
07
Jack And the bearded fishermen
Depuis 2005, année de sa formation à Besançon, Jack And the bearded fishermen cultive un univers tout entier voué aux distorsions et aux mélodies bruyantes. La formule est brute, simple (basse, batterie, trois guitares et deux voix) mais le propos se veut moderne et, surtout, ne demande qu’à évoluer. A la frontière de la mouvance noise (Unsane et Failure sont des noms que le combo revendique sans s’en cacher) et du Heavy-rock (idem pour The Melvins et Torche), du post-hardcore (Quicksand, Cave In) et de l’indie sous toutes ses formes, les cinq Bisontins ont édité, entre 2009 et 2022, quatre albums creusant un sillon musical qui leur est propre, c’est à dire unique et immédiatement reconnaisable.

Pour cerner la musique de Jack And the bearded fishermen, rien de mieux que quelques extraits de chroniques de ses quatre albums, compilés dans l’ordre chronologiques.
Hunting isn’t easy… When dogs become wolves (2009)
”Ils sont d’où au fait ? Texas ? Floride ? Suisse ? … Et non, Besançon ! Dans le genre, ça peut rappeler Akimbo ou Taint pour le groove implacable mais en bien plus direct (quand je dis direct, je veux pas dire brutal hein, faut pas déconner non plus). Dans le genre ça peut aussi faire penser aux Melvins ou à n’importe quel groupe de stoner gras, mais en plus moderne (la petite touche hardcore qui va bien quoi).” (Webzine Core And Co)
Places To Hide (2011)
”Globalement, il se dégage cette ambiance rock n’roll dans ta face qui colle comme un gant au combo. Jack and the bearded fishermen ne cesse de nous surprendre au fil de l’album de par la qualité de ses compos, il n’y a rien à jeter dans ce Places to hide déjà bien parti pour être dans le TOP10 2011.” (Webzine Core And Co)
”Riffing de bûcheron, mélodies tronçonneuses, le son est phénoménal, la basse ronde et volubile pendant que les trois guitares enflamment des titres qui n’en avaient de toutes les façons par besoin et une batterie qui « drive » le tout avec maîtrise, Jack and the Bearded Fishermen impose sa griffe avec la puissance telle que l’on imagine sans peine la boucherie que doit donner le groupe en live (« Beginner”).” (Webzine W-Fenec)
Minor Noise (2014)
”Minor Noise, comme le fut Places To Hide, est un album homogène, où il est difficile d’aborder un morceau dissocié des autres. Comme on lirait un seul et unique chapitre d’un livre, cela n’aurait tout à fait aucun intérêt. Enfin, malgré cet aspect compact, l’objet contient ses sommets, ses pics d’intensité, tels que l’entame citée plus haut, le subtilement riche éponyme, le rugueux et sautillant Inverted Queen, la progression et la basse énôrme de « Way Out » suivi de « Wet Black Papers », ou l’éblouissant et ultime « Program ». Seulement la pesanteur de « Low Tide », l’urgence nécessaire de « Tina » et l’envoûtant « White Hours », sont autant d’éléments à appréhender, autant de chapitres à lire et relire pour apprécier l’œuvre entière, et d’en capter la sève délectable.” (Webzine Metalorgie)
”Minor noise est un bijou de stoner rock teinté de noise et de punk, un album indispensable pour les amateurs de sensations fortes. ” (Webzine W-Fenec)
Playful Winds (2022)
”Huit ans d’absence discographique n’ont pas fait sourciller Jack And The Bearded Fishermen, toujours fringants et même un peu plus. Augmentés d’activités annexes qui ont permis d’affiner le propos tout en ouvrant un peu plus le champ des possibles, les Bisontins sont plus que jamais au top d’une scène Rock et Post-Hardcore (pas seulement françoise) peu mise en lumière mais résolument talentueuse. Ainsi les vents se gaussent de nos prédictions pour s’échouer sur le terrain d’une beauté désabusée, insaisissable.” (Webzine Metalorgie)
”Jack And The Bearded Fishermen jongle toujours très habilement avec les intensités et les distorsions qui font le noyau de sa musique. C’est donc de face, mais le vent dans le dos, qu’on prend ces dix vagues successives, dont seules deux offrent un peu de répit (« Periscope », « Playful Winds »). A chacune, le coeur se soulève, les sensations sont fortes, et l’envie d’y revenir toujours plus insurmontable. Faudrait donc ne pas attendre huit ans la prochaine grande marée.” (Webzine Mowno)

Ces albums, bien accueillis aussi bien par la presse professionnelles que les médias underground, ont permis au combo de jouer à travers toute l’Europe (France, Angleterre, Belgique, Suisse, Allemagne, Pays Bas, Autriche, Norvège, Suède, Danemark, Espagne, République Tchèque, Slovénie, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Grèce) et d’être programmer dans de nombreux festivals, notamment aux Eurockéennes de Belfort en 2006, au Zoro Fest (Leipzig-DE) en 2010, à l’Impetus Festival (Lausanne-CH) en 2012 ou au MAD Fest en 2023. Au total, Jack And The Bearded Fishermen aura donné plus de 200 concerts.
En 2025, Jack And The Bearded Fishermen fête ses 20 ans d’activités et sort un cinquième album, Naked en rejoignant le label Twenty Something, structure ”musique actuelle” du label de réédition Nineteen Something, et dont voici le premier extrait/single « Memory ».
Jack And The Bearded Fishermen :
Boris Campello – Drums
Thomas Paris – Bass
Pete Bataille – Guitar
Bastien Hennaut – Guitar, vocals
Hervé Bailly – Guitar, lead vocals
Discographie :
2025: Naked / CD & LP (Twenty Something)
2022: Playful winds / CD & LP (Slow Death, Araki, Itawak, Impure Muzik, Mighty Worm)
2014: Minor Noise / CD & LP (Impure Muzik, Slow Death, GPS Prod, Dingleberry)
2011: Places to hide / CD & LP (Impure Muzik, Slow Death, Occinatas)
2010: Split 7” vinyl with Hombre Malo (NO)
2009: Hunting isn’t easy… when dogs become wolves / CD & LP (vouhvoue, Mighty Worm)
2006: S/T (EP) / Cd-R
Liens :
Facebook Jack And The Bearded Fishermen
Instagram Jack And The Bearded Fishermen
Bandcamp Jack And The Bearded Fishermen
Contacts :
Groupe / Booking > email
Promo > email
photo picto : STUDIO M, 2025
