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Maniacs « Bring Back The Night »
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C’est en 1986 que les Maniacs enregistrent leur première production, un maxi 45t sorti avec une belle pochette signée Dirk Bonsma sur le label suisse-allemand Phantasmagoria In Tow. Sobrement intitulé Maniacs, il est façonné à Genève avec Robin Wills (ex-Barracudas) aux manettes. À peine un an plus tard, le groupe réitère l’opération dans les mêmes conditions pour le 7 titres Bring Back The Night, cette fois sur le label Madrigal. Mais il était dit que ces deux premiers disques suivraient pas à pas le même chemin. Ainsi, les deux labels producteurs disparaissent peu de temps après la sortie des disques. Ces péripéties auraient pu en décourager plus d’un, mais nos petits Suisses avaient de la suite dans les idées et le rock’n roll chevillé au corps. Pas question de se laisser aller, on compose et on se remet sur la route…
Ce que Nineteen Something propose ici, en version numérique, ce sont donc ces deux vinyles, premières pierres de l’édifice helvétique, Bring Back The Night (1988) en ouverture, Maniacs (1986) à la suite.
Eric Sourice
Tracklisting Bring Back The Night / Maniacs
1) Bring Back The Night
2) Times Of Indecision
3) Dusty Night
4) Get Away
5) Evil Ways
6) Careless Guessing
7) Bionic Babe
Bring Back The Night, enregistré à Axis Studio, Genève en janvier 1987 (sauf « Bionic Babe » live à « Démarge », RSR2). Produit par Robin Wills, prise de son : Marco. Sur ce disque, les Maniacs sont : Alex : guitare, chant / Alain : basse, chant / Patrick : harmonica, chœurs, shakers / Stéphane : batterie, shakers / Thierry : guitare, chœurs. Invités : Robin Wills : guitare acoustique sur « Times Of Indecision » / Véronique : voix sur « Bring Back The Night » et « Times Of Indecision » / Yourgos : orgue sur « Times Of Indecision ».
8) Bowl Life
9) Ranchero Vaquero
10) Through The Mirror
11) Mrs Santa Claus Lover
Maniacs, recorded at Axis Studio, Geneva. Produced by Robin Wills. Sur ce maxi, les Maniacs sont : Alexandre Jacques : voc-guit / Alain Croubalian : voc-bass / Patrick Peray : harm / Stéphane Reynaud : drums / Thierry Sartoretti : guit-voc / Alex : guitare, chant.
Les Maniacs (1987) – photo Nicolas Palffy
Extrait de chroniques :
» Ici, ça gronde et ça roule comme un torrent de montagne, avec, notamment deux pièces de choix, « Bowl Life » et « Ms Santa Claus’ Lover » qui démarre slide en avant, comme un bon slow country, pour s’emballer dans un rythme échevelé sur la description hilarante des difficultés qu’il y a à être l’amant de la mère Noël. C’est bon, très bon même. Et c’est ce qu’a eu l’air de penser le groupe, puisque, ni une, ni deux, ils remettent ça presque aussitôt, toujours avec le Fortunate Son, et cette fois ci pour un album complet. » — Monique SABATIER, Going Loco, Janvier 1987
« Tasty riff-hookin’ vocals (femme-backed in spots) riding the crest of exceedingly cool guitar Rockery, produced tuff as sinews by Robin Wills. Hard pop genius from Swizerland, as good as your very fave Citadel disc : I’ve added the Maniacs’ first EP and comps to my « kill for » list. Last tune here’s a live one with more’n a hint of Celibate Rifles aggression to the guits, and a demon harp dancing atop. Maybe a vacation in the Alps is in order. » —Away From The Pulse Beat, USA
« En Suisse romande, les Maniacs ont très vite acquis la réputation de cyclone. Leurs prestations scéniques ont conquis le public avec puissance. Cette pêche formidable ne s’est d’ailleurs pas affadie en déboulant dans un studio d’enregistrement ! L’album « Bring Back The Night » qui en est sorti résonne comme un upercut. Du rock pur et dur, acéré comme au bon vieux temps des premiers Stones. Les guitares saturent, fusent à souhait. Loin de sacrifier à la mode rétro des Sixties (Them ou Pretty Things), les Genevois des Manacs misent sur un cocktail explosif d’accents punky, de rock rebelle et de garage music. Entre les Clash et les Cramps en quelque sorte. La voix sauvage du chanteur Alex ajoute encore à l’effet crade du répertoire. On baigne dans le rock poisseux, coupé au couteau. Il ne s’agit toutefois ni de heavy metal, ni de musique magmatique difforme. Les Maniacs optent pour le bien-léché dans la confection de leurs titres. Tous sont d’ailleurs d’excellents musiciens. L’ingénieur du son anglais, accessoirement guitariste des Fortunate Sons, Robin Wills, avait déjà capté l’énergie du groupe sur un Maxi. Il récidive pour ce premier grand album avec la même dextérité. Une tournée helvétique est agendée pour 88. Ne ratez pas les Maniacs. En attendant, ruez-vous sur ce morceau de vinyle bourré de dynamite. Une des prochaines vraies valeurs sûres de chez nous ! » — Vidéo & Son Revue, Genève, Suisse.