Soucoupes Violentes « Dans Ta Bouche »

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« Ainsi donc, après leur EP d’ici y a trois ans, les Soucoupes n’étaient pas reparties vers leur galaxie. A l’action au grand jour, ils préféraient simplement les conspirations dans les souterrains de la Capitale, préparant avec méthode l’offensive blitzkrieg qui, un jour, mettrait le monde à leur merci. Citoyens de la planète Terre, ce jour est arrivé.

Les Soucoupes Violentes appartiennent à une espèce en voie de disparition, celle des groupes français qui assument franchement leur schizophénie linguistique. Quatre compos en français, deux autres en anglais, plus deux reprises dans la langue d’origine, le moins étonnant dans ce disque n’est pas le fait qu’il affiche malgré tout unité de ton et identité marquée. Stéphane (chant, guitares), Denis (batterie), Aude (Orgue, piano) et Flux (basse) ont installé leur petit campement à proximité de celui des Coronados. Voix blanches et idées noires. Qu’ils reprennent Lieber & Stoller ou les Marvelettes, ou qu’ils fassent prendre une sauce vaguement Tex-Mex pour en napper leur « Make You Mine » (meilleur titre du disque, avec Marc Police en mercenaire), le résultat est parigot à n’en pas douter. Un groupe rare (je parle pour les non-parisiens puisque ces Soucoupes-là semblent avoir la plus grande répugnance à quitter leur galaxie, et à sortir de la Grande Couronne) à (re-)découvrir. » — Benoit Binet, Nineteen n°24 (1987).

 

Soucoupes Violentes - Dans ta bouche (1987)
Dans Ta Bouche (1987)
01. Dans ta bouche
02. Teach me how to shimmy
03. Make you mine
04. Yaourt
05. La même histoire
06. Doing fine
07. Twistin’postman
08. L’indifférent
Bonus édition digitale
09. Mercenaire
10. Capitale
11. Déjà Oubliée
12. Driving me insane
13. Rester au lit

Produit par Marc Police et les Soucoupes Violentes. Enregistré et mixé au Studio WW par Patrick Woindrich et Jean-Michel Pigeau
Sorti initialement en 1987 sur Tutti Frutti.

Soucoupes Violentes Dans Ta Bouche

Les Soucoupes Violentes sont :
Batterie : Denis Baudrillart, Basse : Flux, Claviers : Aude Legrand, Guitares, chant : Stéphane Guichard.

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La pochette de Dans Ta Bouche a de quoi surprendre. Dans le n°25 de Nineteen, on peut lire un article, toujours signé Benoit Binet : « La pochette du trente aurait pourtant de quoi refroidir ces rêves de grandeur : l’idée de la tablette de chocolat (hommage au « Mars Bar » des Undertones) en vaut bien une autre, mais sa réalisation, confiée à Stéphane qui est daltonien (no joke), est suffisamment surprenante pour que groupe et label soient déjà tombés d’accord pour changer tout ça dès que le premier pressage aura été écoulé. » Sitôt épuisé le premier pressage, c’est sous un nouvel emballage, plus classique et moins conceptuel, que Dans Ta Bouche fût de nouveau disponible dans les bacs de l’époque. — Frank Violence

Les-Soucoupes-Violentes-Dans-Ta-Bouche-2e-pressage

Dans ta bouche, second pressage.
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Extraits de chroniques :

« Les Soucoupes sont une alchimie unique, mêlant le punk au R’nR 50’s et 60’s pour en faire un condensé mordant & corrosif tout à fait excitant ! Ecoutez donc ce qu’ils ont fait de « Twistin’ Postman », sans appel, non ? Les Soucoupes sont le bon remède contre tous les vos états d’âme, du p’tit coup de Blues au gros cafard… Right Now ! » — Shakin’ Louie Louie, Tant Qu’il Y Aura Du Rock #13 (1988)

« Il y a eu e Kid Pharaon, Les Thugs et maintenant ce « Dans Ta Bouche » tout croquant-fondant : un rythm’n’blues blanchi à la chaux, tout en guitares nerfs-à-vif sur lequel un orgue coule comme du caramel brûlant, qui en fait des sortes de cousins gaulois des Undertones ou early-Jam. » — Serge K., Les Inrockuptibles février-mars 1988

« Un son garage-band amélioré, du boucan en contrôle, de l’énergie, du plaisir rock, sans dégoulinades ni lourdeurs hard bien sûr, et heureusement. Pas d’histoire d’ultra-speed inefficace punkoïde non plus. Du rock, influencé par l’éternelle classe subliminale des sixties (…) qui font surnager les Soucoupes Violentes au-dessus de la multitude par la grâce de l’élégance ». — Bruno Blum, Best n° 239, juin 1988