The Noodles CD

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Présenté parfois comme le meilleur groupe de l’écurie Gougnaf Mouvement (le label qui a permis aux Thugs, Parabellum, Shériff et autres Les Rats de sortir leur premier skeud), The Noodles n’est pourtant pas le combo le plus connu du catalogue, ni même le plus représentatif. A dire vrai, le gang angevin est certainement celui dont on se souvient… le moins. Peut-être parce que, musicalement, il s’éloignait des schémas habituels du punk rock français de cette époque (le milieu des années 80). Peut-être aussi parce que sa carrière s’est arrêté tragiquement (toute l’histoire de The Noodles, à lire ici), un coup du sort qui a effacé le nom du groupe des pages des fanzines presque aussi rapidement qu’il y était apparues !

Néanmoins, ceux qui ont découvert son rock écorché, d’abord grâce à un superbe premier 45 tours 2 titres (1987), puis par l’envoûtant mini LP Dirty Soul (1988), savent bien que qualifier The Noodles de “meilleur groupe de Gougnaf Mouvement” n’est en rien abusif. Il y a du vrai là-dedans. Car c’était probablement l’un des groupes français les plus existants de cette époque. Le style du quatuor, subtil mélange de punk rock, de rock australien et de post-punk, souvent dramatique mais toujours nerveux et dynamique (ceci grâce à la production “dans le rouge” de Christophe Sourice, le batteur des Thugs), avait de quoi hypnotiser l’amateur de sensations fortes.

La présente compilation CD est donc là pour raviver les mémoires des fans encore debout et convaincre (peut-être) les autres. Malgré leur trente ans d’âge, les morceaux de The Noodles n’ont pas tellement vieillis, l’enveloppe sonore semblera peut-être un peu défraichie (et encore ! Punaise, ces guitares rugueuses, ce groove ténébreux conservés par le remastering de J.P. Romann !!!), mais l’atmosphère générale reste résolument contemporaine. La quasi totalité de la discographie du groupe est gravée sur ce disque : le premier EP, le mini-LP qui a suivi, les titres éparpillés sur des compilations vinyles ou K7 et même un inédit-hommage à leur bassiste décédé.

Un livret 8 pages accompagne cette compilation. Rédigé par un ancien activiste de la scène punk française qui a très bien connu le groupe, il vous révèlera quelques secrets de la courte carrière des Angevins (dont certains iront former Dirty Hands un peu plus tard) : pourquoi le groupe a choisi de s’appeler Les Pâtes ; quel est le lien entre The Noodles et The Eastern Dark ; quel était le premier concert du groupe ; etc…

Bref, un document historique.
Enjoy !

— Frank Violence, mars 2017

Tracklisting détaillé :

1/ Dead For Nothing (3’23)
Face A du 45 tours (Gougnaf Mouvement, 1987)
2/ Forbidden Zone (2’31)
3/ Right Or Wrong (2’47)
4/ No Name (3’05))
5/ Sweet lies (3’08)
6/ Power men (2’19)
extraits du 12” mini-album Dirty Soul (Gougnaf Mouvement, 1988)
7/ LGM (2’00)
Face B du 45 tours (Gougnaf Mouvement, 1987)
8/ Only Need Your Love  (2’37)
Extrait de la compilation An Emotional Beat In A World Of Fury (Gougnaf Mouvement, 1988)
9/ Dirty Soul (4’25)
extrait du 12” mini-album Dirty Soul (Gougnaf Mouvement, 1988)
10/ Song For Lady Death (2’10)
Extrait du EP Compilation Festival Elise Est Rock (Gougnaf Mouvement, 1988)
11/ I Wanna Be Your Blood (2’37)
Extrait de la K7 International Fun Club 1 (Rock hardi, 1988)
12/ If I Could See (3’01)
Extrait de la K7 Tant Qu’il y Aura du Rock (1987)
13/ Jean-Mi Plays Bass (3’37)
Enregistré en répétition en février 1988

CD masterisé par Jean-Paul Romann, hiver 2017.

Sortie 21 avril 2017.
Distribution PIAS

Prochainement en vente sur la boutique Nineteen Something, 10 € port compris.

EXTRAIT DE LA PRESSE DE L’ÉPOQUE :

“Dead For Nothing” est une tranche saignante de rock psychotique surélectrifiée”
Best, juillet 1987 (à propos du 45 tours)

“Production parfaite due à Christophe Sourice et compositions encore un peu rugueuses mais dont le mérite est déjà d’offrir un parfait accueil aux guitares qui sonnent comme une charge de cavalerie”.
Nineteen, juillet 1997 (à propos du 45 tours)

“Ce combo d’Angers nous assaisonne un rock aux guitares nerveuses, qui ne renie ni les Dolls ni les Buzzcocks. On trouvera frais (comme les pâtes !) ou authentique. Ça n’a que la simplicité d’un garage-band qui aurait pu être celui de votre voisin. (…) “Dead For Nothing” est leur premier disque après tout juste un an et demi d’existence. Eux au moins, ils ne vivent pas pour rien.”
— Rock Press n°10, été 1987 (à propos du 45 tours)

”La B-side, “LGM” (au départ, intitulée “Never Be Happy”), c’est un titre carrément hyper-sauvage, louchant sur le punk-rock et ’77. Ces initiales voudraient dire “Let’s Go Mad” que ça ne m’étonnerait pas !!”
— Australian Rock n°6, juin 1987 (à propos du 45 tours)

“Derrière cette rythmique d’enfer, ces riffs touffus, ce chant urgent, les Noodles cachent une rage à fleur de peau, cette persévérance à vouloir marquer d’une empreinte ce petit bout de vie auquel on a eu droit et qu’on cherche à nous anéantir chaque jour. Le chant halluciné de Dirty Soul dévoile peut-être la force du groupe. L’apparente douleur de Doumé, la froide beauté de Gilles ont de l’âme au cœur, pas si “Dirty” que ça.”
— Le Légume du Jour #3, 1987

“(…) Dirty Soul était vraiment un album génial, tâché de noir et de rouge à l’image de la pochette ; noir parce que la mort accompagnait le groupe (le bassiste est mort quelques mois après la sortie du 45t “Dead For Nothing”), rouge parce qu’il vous prenait les veines ce putain (putain) de rock écorché.”
— Jérome Dupin dans Combo #8, Automne 1989